UnBelizeable

Hier départ pour Lamanaï histoire de visiter un des plus grands sites Maya, mais avant, un peu de culture !

Le Belize était dépendant de la déforestation jusqu’au 20ème siècle, les pouvoirs publics ont réagi à temps pour développer le tourisme et ainsi se passer de la déforestation. Le tourisme représente le quart du PIB, le reste étant principalement l’agriculture (l’exportation de la canne à sucre représente la moitié des exportations du pays).

Les réserves naturelles du Belize couvrent 37% du territoire (26% pour la France métropolitaine). On trouve au Belize la seule réserve de Jaguar au monde, ainsi que des zones abritant 5 chats en voie d’extinction : Jaguar, Ocelot, Puma, Margay et Jaguarundi (regardez à quoi ressemble l’Ocelot, j’en veux 1 !). UnBelizeable !

Départ pour 1h de bateau entre mangrove et rivière, sur le chemin on croise des lamantins, crocodiles et autres oiseaux plus ou moins rare (j’y connais rien, c’est ce que le guide racontait !)

Ceci est un cactus serpent qui pousse un peu n’importe comment du moment qu’il atterrit sur une branche d’un arbre, un peu louche !

Au bout d’1h on arrive à l’embarcadère :

De là, 2h de marche à travers la jungle, il ne fait pas super chaud (environ 25°), mais l’humidité est accablante, tout est moite.

Lamanaï est un des plus grands sites Maya, pas avec les plus grandes constructions, mais de part sa superficie. A son apogée, Lamanaï s’étendait sur 40Km le long de la rivière, et faisait 4Km de large. Les archéologues estiment à 700 le nombre de constructions, seulement 2% ont été déblayées et sorties de la jungle (avant de fuir -surement les Espagnols- les Mayas ont recouvert les constructions, personne ne sait pourquoi). Ensuite la jungle a repris le dessus.

Temple du jaguar :

Le relief en bas à gauche est censé représenter une tête de jaguar.

Vue d’en haut :

De la jungle à perte de vue. D’en haut on entend les singes hurleurs à des kilomètres.

Après une bouffe à l’ombre, on retournera au camp de base en bateau.