San Pedro de Atacama

Hier je quitte Valparaiso, après 1h40 de bus vers Santiago, puis une navette vers l’aéroport, je suis prêt à m’envoler vers San Pedro de Atacama.

J’aurais pu y aller en bus, je voulais d’ailleurs faire l’aller en bus et le retour en avion, cependant le prix d’un aller simple en bus + avion m’a vite refroidis. Et ne voulant pas perdre 2 jours en bus (le trajet dure quand même 20h…) j’ai choisi l’avion.

Après 2h de vol, je débarque à Calama, au pied du désert d’Atacama.

Ce désert est le plus sec du monde, à Arica, les “précipitations” (c’est en fait de la rosé) sont de 0.8mm par an.

Le désert est séparé par une ligne de volcans haut de 6000m, la faible pollution lumineuse, le taux d’humidité quasi nul et la clarté du ciel (8 jours de nuages en moyenne par an) en fait l’endroit exceptionnel pour observer le ciel.

Ainsi des observatoires de plusieurs pays sont établis ici, dont l’ALMA. L’ALMA est un ensemble d’antenne situé à côté de San Pedro de Atacama constitué de 66 antennes de 7 à 12 mètres de diamètres écartées de 16km à 150m et qui permet depuis peu d’observer la naissance de galaxie 100 fois mieux qu’avec des télescopes classiques.

Je débarque donc à San Pedro de Atacama vers 17h, j’ai mal au crâne, je ne sais pas si c’est l’altitude ou la journée de voyage.

La rue principale de SPDA :

De Calama à San Pedro de Atacama, la route est souvent au dessus de 3500 mètres.

SPDA se trouve à 2500m d’altitude, au pied du village, on aperçoit le Licancabur, un volcan de 6000m, ça calme ! Le village est le point de départ pour de nombreuses excursions sur les volcans, geysers ou salar.

Lunaire non ? La NASA test ses robots ici.

A peine arrivé je discute avec un gars qui organise des tours, je book pour le soir même une sortie d’observation des étoiles. C’est bientôt la pleine lune et j’ai lu que l’observation des étoiles ne peut se faire 6 jours autour de la pleine lune.

Le tour est sympa, mais sans plus. Le “pro” parle espagnol, un gars essai de traduire en anglais, mais ça donne plutôt un mix bordélique à souhait. Je verrai quand même Saturne et ses anneaux, puis je me battrai pour avoir une photo correcte de la lune à travers le télescope !