Rapa Nui

AAaaaa enfin !

Ben oui ! Mais ici internet me fait remonter des souvenirs de vieux modem 56k !

De Santiago j’ai donc débarqué sur Rapa Nui pour 4 jours, tandis que Lyly repartait vers la France.

Arrivée mouvementée, c’était la tempête et après une première tentative d’atterrissage ratée, j’ai enfin débarqué sur ma première étape du triangle polynésien.

L’île de pâques, ou Rapa Nui pour les habitants, est un petit bout de terre pommé à 3700km des côtes Chiliennes, autant dire qu’ici ce n’est plus le Chili.

Ici au moins on fait simple, l’île Rapa Nui est habitée par les Rapanui qui parlent le … Rapanui.

L’île fait 23km dans sa plus grande dimension et est de forme triangulaire. Le chef-lieu et unique village est Hanga Roa.

Les premiers habitants seraient venus en pirogue depuis les marquises (3000km) vers les années 1200 (certaines sources parlent des années 400).

Rapa Nui est surtout connue pour ses magnifiques statues en basalte, les Moaïs. Il y en aurait 887 sur l’île, d’une hauteur moyenne de 4 mètres.

La plage d’Anakena :

et ses Moaïs :

Les Moaïs sont généralement placés sur des socles, les Ahû. Le déplacement des Moaïs depuis le cratère Rano Raraku a décimé la quasi-totalité des arbres de l’île. Les statues étaient déplacées debout, par un mouvement de balancier réalisé avec des tireurs de cordes.

On comprend pourquoi sur 10 Moaïs terminés, seul 3 arrivaient entier au site final…

Ici Tongariki et ses 15 statues :

Voilà l’usine de Moaïs au pied du volcan Rana Raraku, la totalité des Moaïs étaient taillés ici. Il y en a encore 400 autour du cratère, le plus grand érigé fait 10m pour 75 tonnes.

Les Moaïs étaient liés au culte des ancêtres jusqu’aux années 1500, ensuite à cause d’une crise environnementale les tribus de l’île se sont mis en guerre. L’orientation religieuse changea et abandonna les Moaïs.

Voilà les seuls Moaïs de l’île qui regardent vers l’océan :

Puis les esclavagistes Péruviens ont débarqués en 1862 pour rafler 1500 autochtones qui ont quasiment tous péri dans des sites d’extraction de guano. Les quelques survivants ont étés ramené sur l’île et ont contaminé quasiment toute la population avec la variole qu’ils avaient attrapés un peu plus tôt chez les Péruviens.

Petite balade autour du cratère du village Orongo (la tâche rose de plus de 15 mètres de long est un bougainvillier…) :

Partout sur l’île on peut apercevoir l’océan :

Petite danse Kari Kari pour se mettre dans l’ambiance, je ne suis pas fan de ce genre de spectacle habituellement, mais là c’était vraiment super !