4000 îles

Après Pakse, direction les 4000 îles à 4h de route.
En chemin on croise un autre bus qui se rendait aux 4000 îles, celui-ci ayant pris feu, on se retrouve à 100 dans le même bus, un beau merdié !

Les 4000 îles sont un archipel de petits ilots, certains naissent et meurent avec la saison des pluies, d’autres comme Don Khone, Don Kong et Don Det sont plus gros et accueillent de plus en plus de touristes dans un environnement encore hors du temps qui vit au rythme local.

On débarque sur Don Det avec notre petite bande (Léon, Rosa et Alice), puis on se trouve une petite Guesthouse sur le Mékong avec en prime le couché de soleil.

Don Det et Don Khone sont reliées par un petit pont, on y trouve le seul chemin de fer du Laos, construit par les Français.

Petite journée aux chutes de Liphi, impressionnantes par la quantité d’eau qui se déverse ici.

Le 2ème matin, étant donnée qu’on n’allait rien faire de la journée et comme je n’ai plus beaucoup de temps. Je fais le sac en vitesse et décide de partir au Cambodge en laissant mon petit groupe d’Européen flemmarder sur cette jolie île. Ce sera le dernier pays de mon tour du monde.

Et oui, j’ai un peu traînée en chemin et fait le Laos alors que je ne l’avais pas prévu, donc évidemment niveau timing ça coince. De plus pour diverses raisons j’ai décidé de rentrer 1 semaine plus tôt.

Je m’apprête donc à passer la frontière, qui semble être une épreuve intense de patience pour les touristes.

Départ de Don Det en bateau à 8h, pour arriver 5mn plus tard sur le main land.
De là, un bus part à 9h30 vers le poste frontière Lao.

Je préfère le nouveau poste !

Ensuite commence le petit jeu du passage de frontière qui peut durer longtemps.

Le no man’s land

Ce n’est que 30mn plus tard que je suis en possession de mon Visa, je pensais que ce serait plus long !

De là il faut attendre qu’un mini-van soit plein pour partir vers Stung treng, il faut se rendre dans cette ville pour n’importe quelle autre connexion du Cambodge autre que Phnom Penh, il n’y a pas de direct pour d’autre ville. Je pars vers 11h30, en chemin on crève, le chauffeur a l’air un peu pommé et ne sais même pas où est le cric.

Après lui avoir filé un coup de main, on repart et on arrive en vie à Stung Treng vers midi. Tout le monde ayant passé la frontière se retrouve ici, chacun attend son bus, j’attendrai le mien 3h !

Après 5h de route sur la “New Road” qui va vers Siem Reap, je trouve une GuestHouse et pars manger un morceau avec un Français rencontré dans le bus. Au passage j’ai réservé un tuk-tuk pour visiter Angkor le lendemain matin.