Avant le départ -L’administratif (santé)-

Les vaccins :

L’étape la plus dure ! Se faire transpercer le bras par un gros truc pointu qui fait mal ! Vous aurez compris ma petite appréhension des vaccins…

Certaines personnes partent à l’arrache totale en ne se faisant pas vacciner, d’autres préfèrent se transformer en passoire, j’ai opté pour “mon juste milieu”, certains penseront que ce n’est pas assez, d’autre que c’est beaucoup trop.
Déjà il fallait se mettre à jour des vaccins “usuels” DTP, Hépatite B.
Puis arrive le moment des vaccins exotiques : Rage, Typhoïde, Hépatite A, Encéphalite Japonaise, Encéphalite à tiques…

Parmi ce petit panel de maladies toutes aussi attirantes les unes que les autres, j’ai craqué pour l’hépatite A, la typhoïde et la rage, pourquoi ce choix ? Je me suis basé sur les chiffres et sur les conseils du centre de vaccination.

Je suis allée au centre de vaccination international place Daurade à Toulouse, c’est beaucoup moins l’usine qu’à Purpan (qui semble t-il, pousse à la consommation). Les troueurs sont très compréhensifs et sympathiques.

Pour ce qui est de la malaria, j’ai choisi de ne pas prendre de traitement, sur les conseils de voyageurs et du centre de vaccination, je pars avec une boîte en curatif si des symptômes se présentent. Une bonne bouteille de répulsif et des manches longues feront l’affaire.

La trousse à pharmacie :

Poche de morphine, fil de suture, aiguille et perfusion… Voila le matériel que je n’emporte pas (héhé, vous avez eu peur !).

Ne sachant absolument pas m’en servir, et de toute manière je ferrais plus de dégâts que de bien avec ce genre d’instruments, je vais me contenter de quelques médicaments de bases.

En ce qui concerne le palu, hors de question de me gaver de cachets pendant des mois. Je compte prendre une boite en curatif si des symptômes apparaissent (Source : Pasteur.fr “Le paludisme débute par une fièvre 8 à 30 jours après l’infection, qui peut s’accompagner – ou non – de maux de tête, de douleurs musculaires, d’un affaiblissement, de vomissements, de diarrhées, de toux. Des cycles typiques alternant fièvre, tremblements avec sueurs froides et transpiration intense, peuvent alors survenir“).

Le centre de vaccination m’a prescrit l’Eurartesim, qui permet de soigner un paludisme lorsque celui-ci apparait (attention, il faut quand même se rendre dans un centre hospitalier).

Trousse à pharmacie :

• Dolipranne
• Eurartesim
• Sparadrap
• Compresses
• Crème solaire
• Pschitt anti-moustiques
• Spasfon (maux de ventre)
• Lopéramide (antidiarrhéique)
• Domperidone (anti-nausées, vomissements)
• Zytromax (anti-bactérien)

Ne pas oublier d’emmener les ordonnances pour éviter tout problèmes à la douane.

L’assurance voyage :

Une étape à ne pas oublier, une assurance en cas de gros soucis de santé, rapatriement, accident. Même si je ne compte pas profiter des services très attractifs des assurances (non sans blague ?) j’ai pas mal comparé les formules.

Le premier critère, c’est d’avoir une assurance qui couvre pour la plongée !

Les assurances couvrants la plongées (celles que j’ai trouvé en tout cas) : Chapka, Europ assistance, AVI, world nomad, AVA.

Europ Assistance est hors de prix, éliminée direct !

Petit avantage non négligeable, quand on part longtemps dans un pays extérieur au sien, c’est-à-dire plus de 3 mois, les droits à la sécurité sociale ne sont pas maintenus et c’est un peu la croix et la bannière pour la récupérer à son retour. Avec Chapka Assurance la couverture perdure 90 jours à notre retour, pour toute maladie ou accident soudain,  imprévisible, justifié et indépendant de sa volonté.

J’ai donc craqué pour Chapka. J’espère que je n’aurai pas à devoir me servir de cet investissement !