Cancun

Il faut que je vous raconte ! Je vous passe les détails sur les conversations téléphoniques avec Américan Airlines, mais au final, après avoir espéré un Paris – Miami – Cancun et refusé un Paris – Londres – New York – Cancun, j’ai été routé sur un Paris – Dallas – Cancun.

Miam

Daaallaaaaas, ton univers impitoyaaable !! Oui oui, j’étais sencé avoir 2h20 pour changer à Dallas, mais même pas encore enregistré le vol avait déjà 1h30 de retard ! Pour ceux qui n’aime pas les maths, cela veut dire 50mn pour changer à Dallas, avec immigration, prise d’empreintes et tout le folklore Américain

Et ben vous me croyez, vous ne me croyez pas, en 30mn j’étais dans l’autre avion ! Mon bagage était enregistré pour Cancun donc pas besoin de m’en occuper. J’étais quand même septique sur le fait de le récupérer alors que les avions n’étaient arrêtés au sol en même temps que 30mn…

2h plus tard, Cancun ! Il pleut comme vache qui pisse (expression Normande très en vogue). Une température et un taux d’humidité accablants : je suinte ! Pour mon bagage j’y croyais pas trop, et ben le voilà !!!! Qu’il est beau ! Il est 21h30, le passage à l’immigration s’est bien passée et il me faut trouver la navette qui emmène au centre de Cancun.

Nous sommes 6 dans la navette, le chauffeur esquive comme il peut les piscines qui se sont formées à cause de l’orage. Il dépose au fur et à mesure les gens devant leur hôtel. Cancun c’est une ville béton, invivable, en perpétuel travaux depuis que le dollar est roi ici. Les plus belles plages des cartes postales se sont faites accaparé par les grands groupe hôtelier (Ritz, Mariott…) de l’aéroport jusqu’au centre on remonte sur une bande de sable les hôtels prestigieux. Ici tout est fait pour que vous n’ayez pas à sortir de l’hôtel. Les plages de cette zone ne sont accessible qu’au résident des hôtels et donc les locaux et touristes qui ne sont pas de ces hôtels n’ont pas accès aux plages idylliques.

Il ne reste que moi dans la navette, les autres sont descendu au fur et à mesure que le niveau hôtelier descendait. J’entame la conversation en Espagnol, on tape un brin de causette, il me donne des conseils. A discuter avec lui il me fait comprendre qu’il n’aime pas les Américains, mais que maintenant c’est eux qui tirent les ficelles.

Les Méxicains sont adorables, les Francais sont appréciés et si vous avez quelques mots à leurs sortir en espagnol ils seront ravis de vous aider. Je me fais déposer devant un petit hostel que j’avais repéré en France pour sa proximité avec le terminal de bus qui dessert tout le Mexique.
Il est 22h30, soit 5h30 en France, la journée a été longue, il tombe des cordes dehors et je prie le saint des aubergistes que cette hostel ait encore un lit.

Il en reste 1!!! Dans un dortoir de 4 où 3 filles sont déjà présentes! Je veux juste prendre une douche et dormir, donc ça me va !
J’ouvre la porte pour prendre mes quartiers, et là … Sérieux les filles, vous pouvez parler des mecs qui laissent traîner leurs fringues, mais vous êtes les championnes du bordel ! Un dépotoir, une seule des filles est présente, les autres sont sorties. Les 2 lits superposés digne d’une prison fédérale invite plus à se pendre qu’à se reposer, leurs barreaux sont tordus et à des endroits de la rouille est présente, 2 casiers de vestiaire servent à sécuriser les affaires. Voila le mobilier de la chambre, je n’ai pas pris de photo car trop crevé et puis cela vous aurait plombé le moral ! Après une bonne douche, morphé vient me chercher rapidement.

Un commentaire

  • Kich

    Wouahou! ça commence fort!
    Quand j’ai lu ton trajet d’avion j’ai immédiatement eu la chanson DallAAAS dans la tête!
    Tu commences l’aventure vraiment dès la première étape!

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